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Certificat Trading : maîtriser l'analyse technique
Cycle | Certifiante |
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Format | Online |
Financement | CPF |
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Une chose est sûre : les années se suivent, et ne se ressemblent pas.
En dehors de cette crise sanitaire mondiale et sans précédent pour notre ère du XXIème siècle, force est de constater que les paradigmes économiques qui dirigent notre monde ne sont plus les mêmes que durant les décennies précédentes. Et pour cause.
Aussi, dans une période de faibles rendements et d’incertitude économique globale, les investisseurs cherchent légitimement de plus en plus difficilement des moyens de dynamiser leur capital et faire fructifier leur argent. Au sein d’un univers de taux bas, les livrets d’épargne ne rapportent plus, les fonds euro des assurances vie sont à l’agonie, et les offres des banquiers peu concurrentielles. Alors, que faire désormais pour investir son argent ?
Malgré toutes ces nouvelles difficiles, la Bourse, elle, continue de se porter comme un charme. L’engouement des investisseurs particuliers a marqué un tournant lors de cette année 2020 très singulière, mais qui a tout de même vu le Nasdaq (indice technologique américain de référence) prendre 45%, soit sa meilleure performance sur l’ère 2000. Par ailleurs, depuis le point bas provoqué par la crise du Covid-19, la très grande majorité des indices et des actions affichent des performances surprenantes, quand elles ne sont pas ahurissantes.
Pourtant, le contexte global reste tendu, de nombreux secteurs sont en difficulté, voire à l’agonie, et le socle de l’économie nous paraît être de plus en plus fragile : passé le spectre de l’inflation et de la remontée des taux, les craintes de bulle de donc d’un nouveau krach semblent planer au-dessus des têtes des investisseurs, comme de la majorité des intervenants du monde de la finance.
Une fois ce bilan conjoncturel posé, que peut-on en déduire, et, conséquemment, de quelle manière se positionne notre Certifiante ? C’est l’objet même de ce billet.
Une question légitime qui revient souvent de nos jours est de savoir si l’évolution exponentielle de la technologie, et en particulier celle de l’IA (Intelligence Artificielle), ne va pas venir totalement bouleverser la cartographie des métiers de la finance tels qu’on les connaît aujourd’hui ?
A cette question, nous apporterons une réponse en deux temps : s’il paraît évident que l’essor des systèmes informatiques, et notamment la capacité de l’IA à générer des prog0rammes et des algorithmes surpuissants, va chambouler à terme certains métiers de la finance, nous restons intimement convaincus que ça ne viendra jamais totalement supplanter le savoir-faire humain, ni le côté « artisanal » du trading ou de la gestion. Pourquoi ? Tout simplement parce que si un jour on venait à trouver/fabriquer un robot de trading/gestion capable d’avoir la panacée boursière, alors on viendrait purement et simplement mettre un terme définitif au monde de la Bourse qui n’aurait alors plus lieu d’être : il suffirait à n’importe qui aurait trouvé cette martingale de l’utiliser pour pouvoir racheter en quelques mois Apple, Google, Amazon et Microsoft (pour ne citer qu’eux).
Ainsi, tout intervenant financier digne de ce nom sachant très bien que c’est le marché qui aura toujours le dernier mot, nous demeurons plus que persuadés que l’analyse en générale, et l’analyse technique en particulier, resteront toujours d’actualité dans les années à venir, avec même une valeur ajoutée croissante à mesure que l’automatisation technologique se fera.
Là encore, un sujet brûlant, dont on parle de plus en plus, et qui ne peut plus être contourné. A tel point que les grandes banques internationales et les autres institutionnels – dont la plupart se moquaient de cette tendance il y a quelques années – se retrouvent aujourd’hui obligés de prendre très sérieusement en considération ce nouveau phénomène. On pourra citer ici par exemple les banques américaines de renom telles que JPMorgan ou encore Bank Of America, les plateformes telles que Coinbase, récemment introduite en Bourse au Nasdaq pour une capitalisation d’environ 100 Mds$, ou encore la sulfureuse affaire Robinhood (qui, suite à son succès, prévoit elle-même son introduction en bourse), ou encore le truculent Elon Musk, qui a de son côté fait sensation avec son illustre entreprise automobile Tesla, en annonçant en février dernier avoir fait entrer pour 1,5 Md$ de bitcoins dans son capital.
Il faut savoir qu’à ce jour, on compte pas loin de 8.500 différentes cryptomonnaies dans le monde (bien qu’en termes de capitalisation, les deux principales que sont le Bitcoin et l’Ethereum représentent environ 75% du global). Elles sont toutes fondées sur le même principe : la Blockchain. Ce sont des suites de chiffres stockés sur un ordinateur sous la forme de « chaînes de blocs ». Le principe est en réalité assez simple et particulièrement bien expliqué dans l’article paru dans Les Échos (Le Bitcoin et les cryptomonnaies, des nouvelles pièces numériques) : « Prenez une base de données. Autorisez n’importe qui à effectuer des changements dans cette base de données, à la seule condition de se déclarer membre. Mettez en place une procédure de contrôle très longue et très complexe qui doit être opérée à chaque fois qu’un certain nombre (bloc) de changements est demandé. Cette procédure est effectuée non pas par un contrôleur unique, mais par tous les membres volontaires. Une fois validé, le bloc de changements est daté et ajouté aux autres dans le registre. Enfin, autorisez la lecture du registre à tout le monde, et vous avez une base de données en chaîne de blocs ». Ainsi, il appartient au réseau (l’ensemble des pairs) de valider et confirmer chaque transaction.
Cette technologie et ce système sont à la base de l’immense majorité des cryptomonnaies mais les applications de la Blockchain ne s’arrêtent pas là. En effet, celle-ci pourrait permettre de disrupter l’ensemble du secteur financier mais aussi certains secteurs comme le secteur juridique ou administratif en permettant de se passer de tiers de confiance. La technologie Blockchain est donc une technologie dont la base de données ne peut pas être modifiée sans remplir certaines conditions.
Enfin, on notera que ces cryptomonnaies étant encore soumises à une très forte volatilité, pouvant prendre ou perdre plus de 30% en une journée, de très nombreux crypto-addicts se basent sur l’analyse technique pour trouver des bons points d’entrée et/ou de sortie, ainsi que pour définir les potentiels de chacune de ces nouvelles monnaies à la mode.
Force est de constater que, depuis le krach boursier célèbre de 2007-2008, qui a vu les bourses mondiales s’effondrer à la suite du scandale du subprime aux Etats-Unis (surendettement des particuliers sur le marché immobilier), les politiques des Banques Centrales n’ont plus le même visage. Ainsi, celles-ci ont pris le parti d’intervenir tels des ultimes sauveurs, en mettant notamment en place des QE (de l’anglais, « Quantitative Easing », ou encore, pour reprendre le jargon financier, « la planche à billets ») consistant donc à émettre, à travers des « plans de sauvetage » justement, des billets et les injecter dans le système, provoquant ainsi de facto une envolée des flux de capitaux telle que les marchés continuaient d’être tirés à la hausse, contre vents et marées.
Ainsi, on pourra se souvenir des derniers événements majeurs qui étaient censés pouvoir être les « black swans » (les fameux « cygnes noirs », annonciateurs de mauvaises nouvelles pour le monde de la finance), mais qui n’ont pourtant pas donné suite à de véritables krachs, même « juste » à des secousses passagères, bien que parfois violentes :
Nous n’avons volontairement pas cité le troisième « black swan » qui était la crainte de l’élection de Donald Trump outre-Atlantique, puisque celui-ci n’a non seulement eu aucun impact négatif, mais même pratiquement l’inverse.
C’est aujourd’hui grâce à cette nouvelle politique des Banques Centrales que nos systèmes économiques, ou plutôt, financiers, ont pu tenir bon. « Grâce » ou « à cause », seul l’avenir le dira…
Sur l’exercice 2020, et selon des sources AMF, on compte environ 410.000 nouveaux arrivants sur les marchés boursiers en France, pays très en retard dans l’univers boursier global, et notamment l’univers européen. Il faut savoir par exemple qu’à population comparable, un pays comme l’Allemagne comptait 10 fois plus d’investisseurs actifs que la France, que les pays anglosaxons en général, ainsi que les pays scandinaves, sont les plus actifs en Europe, avec en tête de liste (en proportion à la population totale du pays) les Pays-Bas. Ce retard national semble pourtant être en train de se résorber petit à petit, la crise sanitaire ayant à la fois permis aux Français d’avoir plus le temps et l’habitude de gérer les choses à distance, via leur ordinateur, tout en permettant à la Bourse de se démarquer, en affichant des performances records dans un contexte économique global pourtant tendu.
Seulement, voilà, ne s’improvise pas trader ou gestionnaire qui veut. Et en parallèle à ce regain d’intérêt, il va y avoir un besoin de savoir-faire et d’acquisitions de nouvelles compétences et/ou connaissances évident. D’autant plus que la Bourse, si elle peut procurer de véritables sensations fortes, reste avant tout un métier, et non un casino, quand bien elle peut parfois offrir la même adrénaline, avec une part d’aléa et de chance cependant bien plus maîtrisables.
Depuis le début de l’année 2021, les professionnels de la finance sont confrontés à des évènements pour le moins perturbants, les amenant à crier à la manipulation de cours et remettant en cause toute idée d’efficience de marché : des offensives ciblées sur des titres cotés d’un groupe d’investisseurs particuliers appelé « WallStreetBets ». Ce groupe a pris naissance sur le réseau social Reddit qui est un site web communautaire américain d’actualités sociales fonctionnant via le partage de signets permettant aux utilisateurs de soumettre leurs liens et de voter pour les liens proposés par les autres utilisateurs.
Ils ont pour premier objectif de réaliser de gros profits, mais aussi de « sauver » certaines entreprises et de déclarer la guerre aux fonds spéculatifs qui pratiquent la VAD (vente à découvert) qui, selon eux, ne serait plus dans les codes actuels de la société et dans cette idée d’investissement responsable qui se développe de plus en plus aujourd’hui.
Grâce à ce site internet, les « WallStreetBets » – qui comptent 8,5 millions de membres ou de « dégénérés » comme ils s’appellent eux-mêmes – se sont organisés pour provoquer ce qu’on appelle des « short squeeze », c’est-à-dire acheter massivement un titre qui est vendu à découvert (shorté) par des fonds spéculatifs afin d’obliger ces fonds à clôturer leurs positions vendeuses (short) dans la précipitation ce qui entraine mécaniquement une forte hausse de la valeur et donc une prise de bénéfice importante pour les « dégénérés » qui ont investi.
Les « WallStreetBets » ont donc acheté des titres de la société GameStop (une entreprise spécialisée dans la distribution de jeux vidéo et de matériel électronique) en masse, faisant grimper l’action de plus de 2.200%, passant de 20 dollars le 13 janvier 2021 à 483 dollars au plus-haut de la séance du 28 janvier. Cette hausse du cours de l’action a littéralement pulvérisé les shorteurs, c’est-à-dire les fonds spéculatifs qui avaient pariés sur la baisse de l’action de cette société ; ces derniers ont dû racheter leurs positions dans l’urgence pour mettre un terme au bain de sang financier. C’est ainsi que des fonds comme Sequoïa, Citadel ou Melvin ont perdu ensemble près de 7 milliards de dollars.
Ces actions communautaires ont été marquantes, mais elles sont limitées par la complexité et la loi du marché. Certes, les « WallStreetBets » ont fait mettre un genou à terre aux géants que sont les fonds spéculatifs, mais à terme, la force du marché est plus grande que ces tentatives de déstabilisation et de manipulation.
Voulant être précurseurs dans un domaine en pleine mutation, et tenant compte des points cités ci-dessus, l’ESLSCA a donc décidé d’être la première école à mettre en place et proposer une Certifiante « Psychologie des Marchés et Money-Management » qui vous permettra non seulement d’appréhender ce changement, mais aussi d’être à-même d’acquérir des connaissances qui vous permettront de maîtriser de façon indépendante l’univers de la Bourse de demain.
En s’appuyant en majeure partie sur l’Analyse Technique, qui s’avère de plus en plus incontournable, et qui reste une discipline sur laquelle la France a encore du retard à rattraper, cette Certifiante vous fera aborder tous les sujets dont vous aurez besoin, avec une approche d’abord globale, puis une continuité logique pour aller du général au particulier. Ainsi, avec mon collègue David Furcajg, nous vous ferons bénéficier de nos 40 années d’expérience cumulées, et de nos 20 années d’entreprenariat dans un but final de vous rendre autonome et de vous fournir les clefs afin que votre lecture des marchés soit optimale, tant en termes de gestion que de trading. Notre fil conducteur étant de toujours vous permettre de relier la théorie à la pratique.
Ainsi, prendre part à cette Certifiante novatrice et avant-gardiste vous apportera les bagages nécessaire pour découvrir, approfondir et maîtriser la psychologie des marchés au travers de l’analyse technique, savoir gérer vos portefeuilles avec un money-management pertinent, comprendre les mécanismes boursiers ainsi que les principaux produits dérivés vous permettant de dynamiser vos performances, et, pour finir, d’être à-même d’appréhender n’importe quelle classe d’actifs, sous n’importe quel horizon de temps : des indices aux actions, en passant par les matières premières, les devises, les taux ou, naturellement, les cryptomonnaies.